La semaine dernière, une grève à la Régie des Eaux de Ste Rose a obligé Mme le Maire à prendre un arrêté pour fermer toutes les écoles de sa commune. Alors que l’eau n’était pourtant pas coupée dans toutes les écoles (de l’eau au Boyer, Mixte 1, Mixte 2), les élèves ont à nouveau été privés de leur droit à l’instruction.
Jeudi 3 décembre, des parents issus de toutes les écoles primaires étaient mobilisés sur la Place Tricolore pour dénoncer les fermetures trop fréquentes et exiger des conditions d’accueil décentes:
– “des écoles ouvertes toute l’année”
– “de l’eau et du savon dans nos écoles”
– “pas de rat dans nos écoles”
– “écoles fermées = enfants sacrifiés”
– “écoles fermées = au préfet d’assumer”
– “parents solidaires en colère”
L’APES a ensuite été reçue en mairie par Mme le Maire. Mme Bajazet s’est alors engagée à être plus vigilante dans sa communication avec les parents, et notamment avec l’APES. Elle a rappelé qu’elle mettait tout en œuvre pour l’éducation des enfants de Ste Rose.
Notons que ce jeudi 3/12, seules 10 écoles primaires sur 15 ont pu rouvrir leurs portes. En effet, 3 écoles sont restées fermées pour cause de dératisation (Mixte 1, Mixte 2 et la maternelle Bourg 1), et 2 écoles sont restées fermées pour une persistance de la coupure d’eau (élémentaire et maternelle de La Boucan). Les établissements secondaires ont eux aussi été affectés, puisque le lycée a été fermé du lundi 30/11 au jeudi 3/12 compris.
Quant au collège de La Boucan, il a dû fermer mardi à midi, et n’a pu rouvrir que jeudi en matinée et vendredi en matinée.
L’APES propose aux parents élus de chaque école d’adresser un courrier à Mme le Maire, copie au Préfet et à la Rectrice, pour préciser les difficultés qu’ils rencontrent dans leurs écoles.
Nous rappelons que l’APES a adressé au Préfet et à la Rectrice en date du 19/11/2020, afin de leur demander d’intervenir dans cette crise et de rétablir le droit fondamental de nos enfants, le droit à l’instruction. Nous attendons leur réponse.
L’APES tient à remercier les médias, Guadeloupe 1ère et France Antilles, qui nous ont suivi jeudi 2 décembre lors de notre mobilisation.
Grâce à leurs reportages, le sort des enfants de Ste Rose a pu être porté à la connaissance de tous.
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